“Pourquoi l’énergie solaire décolle partout, sauf en France ?”
- Green Basalt Consulting

- 16 mars 2023
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 nov. 2024
Interpellante Une du journal Le monde du mardi 14 mars 2023, suivie par une édifiante double page développant ce constat : “Avec ses coûts en chute libre, son installation facile et sa flexibilité, le solaire est le grand gagnant de la transition écologique. Partout, notamment en Chine et aux Etats-Unis mais aussi en Allemagne et aux Pays-Bas, les records de puissance installée sont dépassés. Partout sauf en France...”
Un dossier du journal Le Monde qui donne de l’intérêt au projet commercial que je présente depuis février 2018 d’installer sur 1/14 du camp militaire de Canjuers, dans le département ensoleillé du Var, une ferme solaire de 2 GigaWatts de puissance : arguments rassemblés dans le livre disponible sur Amazon, troisième édition du 17 février 2023, 172 pages, “La Giga Ferme Solaire du Camp Militaire de Canjuers. Transition Ecologique et Souveraineté Energétique”.
Alors que l’on pouvait s’attendre à ce que le journal de gauche Le Monde cède à la vague de la décroissance, jusqu’à même succomber aux sirènes de la maxime à la mode, mais totalement infondée et authentiquement décliniste, du : “Il ne peut pas y avoir de croissance infinie dans un monde fini”. Alors que l’on pouvait supposer que le quotidien Le Monde promeuve cette sobriété parée de toutes les vertus, et défendent même les aveugles obligations administratives provenant de l’idéologie bloquiste et de misère des écologistes décroissants, de “non artificialisation des sols”. Quel étonnement de voir en Une du quotidien Le Monde une photo d’une Giga Centrale Solaire en Chine, à Zhangye, comme un exemple qu’il faudrait suivre pour la France ! Et le journaliste Luc Bronner d’égrener les dizaines de GW d’électricité solaire qui ont été construits et sont en projets en Californie comme au Texas, au Brésil, en Chine, en Ouzbékistan, en Inde, et dans les pays d’Europe du Nord que sont les Pays-bas et la Pologne.
S’il n’est pas question pour la France de quitter la puissance pilotée offerte par les 19 centrales nucléaires, et encore moins de se satisfaire et d'instrumentaliser des découvertes à répétition de fissures dans des tuyauteries de réacteurs, provenant de malfaçons et déformations sous contrainte comme le décrit l’article du 10 mars du journal Le Monde, “EDF sous pression après l’incident de Penly”. S’il n’est pas question de tomber dans le catastrophisme en profitant de la certaine baisse à long terme du rendement des barrages comme le décrit l’article du 7 mars du journal Le Monde, “L’hydroélectricité au défi du réchauffement”. Il faut cependant s'astreindre à être pragmatique et souligner les grands avantages des Giga Centrales Solaires qui sont d’un faible coût et risque d’utilisation, facilement installable, démontables et recyclables, et verront leur intermittence jugulée par l’adjonction de batteries électriques ou à hydrogène.
Alors que la sortie des énergies fossiles et la demande croissante en électricité exigeront des centaines de GigaWatts heures décarbonés et renouvelables, que seuls des installations de volumes conséquents permettront, ne pas accélérer dans le lancement de Giga Fermes Solaires, c’est rester dans une dépendance à une mono source, un uranium qui de plus provient de pays étrangers, et aussi s’empêcher de se placer sur les chemins de l’acquisition de savoirs technologiques dans la maîtrise de l’énergie solaire, du stockage par batterie, par hydrogène et par ammoniac, de la fabrication d’hydrogène, et de son stockage et transport.




Commentaires